Maurice Coureau

L’Armagnacais Maurice Coureau est décédé

A quelques heures de Noël, Maurice Coureau s’est éteint, à Condom, tout à côté de ses vignes, de son chai, de sa boutique connue de centaines d’amis d’abord, de clients ensuite.

Lorsque son épouse nous disait, il y a quelques heures encore, que Maurice était très fatigué, nous n’imaginions pas le pire. Parce que ne plus trouver sa longue silhouette calée sous un béret taillé pour lui, sur  sa propriété du Pouy, est une idée à laquelle il est difficile d’adhérer.

Ce grand passionné d’aviation, qu’il découvrit durant son service militaire, conservait de grandes amitiés dans l’armée de l’air au point que la patrouille de France n’hésitait pas à venir le saluer en passant au-dessus de son chai !

Quant à son armagnac, il lui ressemblait : généreux, sans détour, puisant sa force dans le bois de chêne. Une eau-de-vie autour de laquelle on passait des heures à discuter avec cet Armagnacais qui accordait des heures aux autres et qui n’aimait rien d’autre que d’entretenir ses amitiés.

Au détour d’un échange, ou à l’occasion de complicités avec certains journalistes, c’est tout juste s’il dévoilait les noms de ses prestigieux clients, à l’instar de Tony Blair, l’ancien premier ministre anglais, fan de son armagnac, et venu lui-même, en toute discrétion, chercher ses bouteilles au Pouy.

Nous garderons le sourire, la gentillesse et le franc parlé ponctué de jolis jurons, de Maurice.

ArmagnacNews se joint à la tristesse de sa famille et salue cette figure du Condomois et de l’Armagnac.

 

Maurrice Courreau

Maurice Coureau